Il y a plusieurs années, j'ai demandé à des amies si je pouvais me joindre à eux pour une réunion de prière qu'elles organisaient.
Elles m'ont répondu "Non".
Ce n'était pas la réponse que j'attendais.
Ce n'était pas comme si je leur demandais de partir en vacances avec eux ou de les rejoindre pour une fête privée. Dans mon esprit, demander si je pouvais aller à la réunion de prière était juste une question de politesse ; je ne m'attendais pas à ce qu'elles disent non.
Mes sentiments ont été blessés. J'ai réagi physiquement, mon estomac a commencé à me faire mal, et mes yeux ont piqué comme si j'allais pleurer.
Je me suis sentie rejetée et sans valeur. Je ne suis pas une personne forte émotionnellement, je me sens facilement blessée.
Je m'apitoie sur mon sort
J'ai commencé à me demander ce que mes amies pensaient de moi, à quel point elles m’estimaient et quelle était ma place dans l'ensemble du groupe. J'y ai beaucoup pensé. En fait, cela semblait prendre le dessus sur la plupart de mes pensées, car les amis sont si importants pour nous et, surtout à notre époque de réseaux sociaux, nous pouvons facilement voir ce qu'ils font. J'ai constaté que la fois suivante où elles se sont réunies, elles ne m'ont pas automatiquement invité, comme elles le faisaient auparavant. J'avais été "lâchée’’.
Le résultat a été que je me suis sentie très triste pour moi-même.
"Il faut que ça cesse"
Mais un jour, après avoir été malheureuse pendant un certain temps, j'ai soudain réalisé que je me souciais davantage de ce que les autres pensaient de moi que de ce que Dieu pensait de moi.
Lorsque l'Esprit nous montre que ce que nous avons fait, pensé ou ressenti n'est pas en accord avec la Parole de Dieu, il faut que cela cesse. Même si je pense que ce que je fais, pense ou ressens est juste.
Oui, il est possible d'être confus pendant un certain temps, mais lorsque la confusion s'estompe, lorsque nous voyons clair, nous n'avons aucune excuse pour nous accrocher à des sentiments blessés et pour blâmer les actions d'autres personnes pour ce que nous sommes.
Il existe des thérapeutes qui peuvent nous apprendre à transformer nos schémas de pensée négatifs en schémas positifs, ce qui peut s'avérer utile, en particulier si nous devons faire face à des situations spécifiques et douloureuses du passé ; mais cela ne fait qu'améliorer notre santé mentale.
Lorsque je sens que ma nature humaine est impliquée, celle qui veut toujours de l'attention et qui est déçue lorsque je n'obtiens pas ce que je veux, alors je dois aller à la racine de mon problème. Qu'il fût plus important pour moi ce que les gens pensaient de moi, que ce que Dieu pensait de moi. Et quand je vois à quel point c'est faux et que je vais vers Dieu et me repens, une chose merveilleuse se produit : Dieu envoie son Esprit qui me remplit de courage, d'espoir et de puissance pour dire Non à ne penser qu'à moi et à ce que les autres pensent de moi.
Prendre une décision ferme
Ce n'est pas de ma faute si je me sens facilement blessée, je suis née comme ça, mais je ne dois pas laisser cela diriger ma vie. Ma relation avec Dieu devient plus forte lorsque je vais vers lui en lui disant : "Aide-moi avec ça !". Pour moi, cela s'est résumé à une décision ferme. Un jour où j'étais seule j'ai dit à haute voix : "J'arrête avec toutes ces pensées égoïstes, j'arrête de m'apitoyer sur mon sort et de m'inquiéter de ce que les gens pensent de moi. Désormais, je veux plaire à Dieu et à Lui seul."
J'ai pris une décision ferme. Cela peut être aussi simple, aussi rapide et aussi libérateur.
Alors, chaque fois que je commence à me sentir blessée, je me souviens de cette décision que j'ai prise, et j'envoie une prière rapide : "Et je sens que je deviens de plus en plus libre de ma nature qui se sent si vite blessée par ce que les autres me font.
" C'est pourquoi, si le Fils vous rend libres, vous serez vraiment libres. " Jean 8:36.
Et les gens qui ne voulaient pas que je vienne à leur réunion de prière ? Nous avons maintenant une très bonne communion ensemble, et je peux parler avec elles sans penser à ce qui s'était passé dans le passé. J'ai mené cette "bataille" particulière et j'ai gagné. Et c'est là la puissance de l'Évangile - il nous rend vraiment libres.